MEDIATHEK

I. L’appétit du beau c’est suivre le chemin entre le pavot et un junkie de fond de ruelle. C’est le trajet le plus boiteux parcouru pour atteindre le bonheur. Le chemin le plus cassant et le point précédant la chute. Ce moment où l’on est tout à  fait conscient, en suspens face à  ce point; là  où la décadence devient irréversible, dérangeante et touchante. Ce solo est une recherche sur la physicalité de ce chemin. Sous quelle forme et de quelle manière le corps se transforme-t-il pour arriver à  ses fins? Son appétit pour le beau n’est jamais assouvi. Il pousse ses limites à  l’irrationalité pour combler son état de manque. àŠtre bien, tout simplement, au-dessus de ses affaires ou en extrême vulnérabilité. (Quelle: http://ville.montreal.qc.ca) II. Cette se maine, l’es pace Tan gente nous pro pose un pro gramme double plu tôt in té res sant. Les cho ré graphes Ma rie-Ève Al bert et Jean-Fran cois Dé ziel se le par tagent. Dé ziel, dont nous n’avons pas vu le tra vail à  Mont­réal de puis plus de cinq ans, pré sente L’ap pé tit du beau. Cette pièce porte un re gard sur la soif de pou voir ex ces sive, tel le ment qu’elle mène à  la dé chéance et à  la chute fi nale. Al bert, de son côté, nous livre 29 coups de langue, une pro po si tion en 29 ta bleaux qui dé nonce la com pé ti ti vi té entre femmes dans une so cié té qui les oblige constam ment à  per for mer. Son quin tette est pré sen té dans un es pace ou vert sur un tapis de danse qua drillé. J’ai beau coup aimé cette pièce lors de sa pré sen ta tion ini tiale il y a un an à  l’Agora de la danse. (Quelle: www.dfdanse.com) / jst